Retour des États-Unis dans l’accord de Paris

L’Amérique est de retour.

Le pays est redevenu un membre de l’accord de Paris .

Un million d’espèces sont en voie d’extinction, 70% des terres émergées sont contrôlées ou dégradées par les humains et la planète s’est réchauffée de plus d’1°C depuis la révolution industrielle.

Les scientifiques disent qu’il faut opter pour la neutralité carbone d’ici 2050.

Réduire leurs émissions est insuffisant. Protéger la biodiversité est vital. Les militants veulent garantir un accord international d’un pacte « 30 par 30 » pour protéger 30% des terres et mers d’ici 2030.

Le programme de l’ONU pour l’environnement lancera la Décennie pour la restauration des écosystèmes et de 350 millions d’hectares en 10 ans. Parmi les projets, il y a le plus grand plan européen sur la vie sauvage en Laponie.

Selon les écologistes, la nature peut guérir. Le plan de sauvetage recommande la réintroduction de la faune et la plantation d’arbres en masse. La capture du carbone pourrait réduire les gaz à effet de serre d’un tiers.

Le reboisement a été un succès. Les forêts recouvrent 2/3 de la Corée du Sud et le Mouvement de la ceinture verte au Kénya a inspiré la campagne Trillion Tree qui a planté 13,94 milliards d’arbres.

Pouvons-nous encore sauver la nature ?

Tournant

Il est trop tard. Les accords ne vont jamais assez loin. Aucun objectif de 2010 n’a été atteint en 2020 alors que le taux d’extinction et la perte d’habitat ont augmenté. Le changement climatique pousse les écosystèmes qui sont fragiles au point de non retour.

Il y a encore de l’espoir. Dire que les actions pour protéger la nature ont échoué est faux. Dans les années 90, une interdiction des gaz ayant causé un trou dans la couche d’ozone a inversé des années de dégâts. Le tigre, le bison européen et le gorille de montagne ont été sauvés.