Le photographe etait extenue. Il avait nage avec un banc de barracudas dans le Pacifique pour tenter de les capturer sous un angle parfait. Cela paraissait impossible. Mais au final, il ont semble l'accepter et il a commence a imaginer comment un poisson percoit un autre. En un clic, il a capture une explosion d'argent.

C'est une des photos selectionnees pour le prix du Photographe de la nature de l'annee du musee d'histoire naturelle. Entre maintenant et le 2 fevrier, le public est invite a choisir entre 25 photos preselectionnees pour le Prix du public.

Une photo montre un couple de faisans dores chinois sur un tronc d'arbre lors d'une tempete de neige. Une autre immortalise un ourson noir en Alaska somnolant sur une branche mousseuse epie par un aigle a tete blanche. Une troisieme photo montre un troupeau d'elephants en Afrique du Sud serrant les rangs pour proteger leurs petits.

Les photographes ont fait preuve d'une patience incroyable. Andy Skillen a patiente dans des temperatures avoisinant les -30 degrees C pres d'un rondin en esperant qu'une ourse l'utiliserait pour traverser une riviere dans le Yukon. Quand elle est finalement apparue, apres une expedition de peche, sa fourrure mouillee avait gele. « On pouvait entendre les glacons tinter alors qu'elle passait devant moi », raconte Skillen.

Il y a eu une flambee de competitions de photos de nature. Pour le Prix du public, les organisateurs ont du trier 50 000 photos.

Il est probable que le programme TV de David Attenborough soit une raison majeure. Les confinements ont permis aux gens d'avoir plus temps pour observer les creatures et ont produit des photos magnifiques d'animaux dans des milieux frequentes par des humains.

Notre inquietude au sujet du changement climatique nous a fait prendre conscience des especes avec lesquelles nous partageons la planete et de l'importance de la biodiversite. Un cliche puissant a montre les derniers moments du dernier rhinoceros blanc m'le du Nord.

« Cela a reveille les gens », explique le photographe qui a pris la photo, Ami Vitale. « Vous realisez que ce n'est pas seulement la mort de cette vieille creature, douce et geante. Ce moment avec juste cet animal est un symbole de ce que nous faisons a cette planete et a chaque creature qui y vit. »

Certains photographes sont fiers de mettre en valeur les qualites que les animaux partagent avec les humains. « Avec les gorilles avec qui nous partageons 98,4% de notre patrimoine genetique, c'est plus une question de photographier « quelqu'un » plutot que « quelquechose », dit l'un d'entre eux, Nelis Wolmarans.

Steve Winter, un photographe pour le National Geographic, approuve. « Ce qui me derange, c'est quand les scientifiques disent : « N'anthropomorphisez pas les animaux »... Je reponds « Faites-le. » Plus nous nous rapprochons des animaux, plus nous realisons qu'ils ont une personnalite, des sentiments. »

Oui. Les photographes les plus doues capturent les animaux dans des situations que la plupart des humains ne verraient jamais, ce qui nous aide enormement a les comprendre. Maintenant que les zoos sont mal vus, c'est le meilleur moyen pour les observer.

Non. Rien ne remplace la vue d'un animal dans son milieu naturel. Les photos nous en eloignent encore plus, nous faisant croire que nous pouvons apprendre a les connaitre en etant assis a la maison a regarder des images sur du papier brillant.

extenue - exhausted

preselectionnees - shortlisted

faisans dores - golden pheasants

tempete de neige - snowstorm

aigle a tete blanche - bald eagle

un troupeau - a herd

fourrure - fur

tinter - tinkle

une flambee - a boom

trier - sift

puissant - influential

douce - gentle

patrimoine genetique - genetic make-up

approuve - agrees

doues - skilled